J'essaie de vous poster des images 14/18 , des photos 14/18 , des croquis 14/18 , des dessins 14/18 , des pochettes de films 14/18 , des maquettes 14/18 , des dioramas 14/18 ,des figurines 14/18 et des livres B.D. 1914/1918. Je monte et peins des figurines ou dioramas concernant cette époque . Je me balade souvent a Verdun ou Pont A Mousson . Un petit commentaire de votre part .... merci ..
e que reçoit un soldat à son incorporation en 1914: boîte de balles, gamelle, un quart, des couverts, un nécessaire à couture, un caleçon, une lanterne, une montre, des brodequins, une cravate, une chemise, un ouvre-boîte, un rasoir, un mouchoir, une ceinture de flanelle.
Lorraine 1914 : III° Armée (gl Ruffey) : la stratégie de cette armée est subordonnée à l'action des Allemands de la V° Armée du Kronprinz. Les Français sont en attente autour de Verdun (300 000 hommes). La Belgique étant attaquée, le corps de cavalerie (1e, 3e et 5e divisions de cavalerie) est envoyé d’urgence vers la Belgique. Direction le Luxembourg belge et la Principauté du Luxembourg. Les cavaliers font une étape de 130 kilomètres en 20 heures. Les premiers Allemands rencontrés s'enfuient, heureux présage ! Non, car les chevaux sont épuisés. Impossible de poursuivre (10 000 chevaux seront morts avant la fin septembre). Du 6 au 20 août, le corps de cavalerie ne va cesser d'être à l'avant des attaques françaises. Les Allemands sont en retraite. Mais un Allemand qui s'arrête, creuse. D'abord un trou individuel, s'il en a le temps, un abri de mitrailleuse, plus de temps encore, une tranchée collective. Si son avance échoue, il revient dans sa position initiale toute prête à l'accueillir et fait feu sur le Français qui avait bien crû le tenir. La IV° Armée (gl de Langle de Cary) ne reste pas longtemps en réserve. Dès le 8 août, elle prend position entre les III° et V° Armées. Son sort et celui de la V° Armée sont désormais liés. Les deux armées passent à l'attaque. Le 10 août, les "pantalons rouges" sont au contact et attaquent à la baïonnette appuyés par la cavalerie. La prise du village de Mangiennes voit le succès du 130e d'Infanterie de Mayenne et du 14e Hussards d'Alençon. Puis tout s'arrête, plus d'ennemi au contact. Du 12 au 20 août, les soldats attendent. L'ennemi n'est pas loin car on aperçoit ses feux de bivouac. Mais pas de combats. Le 20 août, l'offensive reprend, droit au nord, vers le Luxembourg belge et les Ardennes. La population belge assiste au passage des troupes comme à un spectacle. Regardant passer les régiments français, elle leur apporte café, rhum, bouillon, tabac. Partout flotte le drapeau belge. Cet accueil chaleureux, les soudards allemands le feront payer très cher aux civils belges. Le 22 août, c'est le choc. Nous retrouvons les 130e R.I. et le 14e Hussards en tête de colonnes. Dans un épais brouillard, la fusillade est fournie. Les premiers blessés et les premiers morts tombent. L'artillerie française est muette ne distinguant pas ses cibles dans le brouillard. Puis les premiers "casques à pointe" apparaissent. L'infanterie française contre-attaque et se fait hacher par les mitrailleuses allemandes. Le 22 août, il faut bien constater que les objectifs initiaux n'ont pas été atteints. Déjà la retraite commence.