OFFICIERS ALLEMANDS - 1918 -
Officiers allemands avec une voiture blindée, Ukraine, printemps 1918. (Southern Methodist University, University Libraries centrale, DeGolyer Library) #
German officers with an armored car, Ukraine, Spring of 1918. (Southern Methodist University, Central University Libraries, DeGolyer Library) #
CHASSEUR ALPIN ITALIEN
Origines du corps militaire alpin
Les origines des Alpins sont très anciennes : aux cours des siècles, les habitants des Alpes ont toujours été des combattants valides et fiers, défendant inlassablement leur terre. Les légions alpines à l'époque romaine, les Cimbres, les milices vaudoises, les milices d'autodéfense des vallées de Trente, du val du Piave et du Frioul, pour ne citer que quelques exemples, peuvent être considérés comme des précurseurs des Alpins.
Le corps militaire n'a été constitué officiellement qu'en 1872, après l'époque du Risorgimento, le Royaume d'Italie devait faire face au problème de la défense de ses frontières terrestres, c'est-à-dire l'arc alpin.
Le capitaine Giuseppe Perrucchetti, considéré comme le « père des Alpins », proposa de confier la défense des cols alpins à des soldats recrutés sur le territoire, qui auraient permis un contrôle majeur, en raison surtout de leur connaissance du milieu. La proposition fut accueillie positivement, et le 15 octobre 1872, à Naples, par le décret royal no 1056, les premières 15 compagnies alpines furent créées, chacune composée de soldats provenant de la même vallée.
Le recrutement sur le territoire fut aussi un élément de cohésion sociale, qui renforça sensiblement l'esprit des Alpins, qui allait se former.
Les dimensions du corps alpin crûrent rapidement, en 1873 le nombre des compagnies fut élargi à 24, divisées en 7 unités alpines ; en 1875, 10 bataillons furent créés, pour un total de 36 compagnies, et en 1882 enfin, les premiers 6 régiments furent constitués, et ils devinrent 7 en 1887 et 8 en 1910.
En 1887 naquirent les premières 5 batteries de l'artillerie de montagne. Nés pour défendre les Alpes, les Alpins eurent leur baptême à Adoua, en Éthiopie, et la première médaille militaire fut remise au capitaine Pietro Cella pour la Campagne d'Érythrée des années 1887-1888. Ensuite les Alpins participèrent à la seconde campagne d'Érythrée (1896-1897) et à la Guerre de Libye de 1911, où ils démontrèrent un courage et une capacité d'adaptation vraiment exceptionnels.
Le 13 novembre 1902, après une période d'essai au 3e régiment, les Alpins furent équipés de ski.
La Première Guerre mondiale
Alpins italiens pendant la Première Guerre mondiale.
Au cours de la Première Guerre mondiale, les troupes alpines parvinrent à leur épanouissement, avec 88 bataillons, 274 compagnies, 67 groupes d'artillerie de montagne et 175 batteries. Le 24 août 1915, à l'entrée en guerre de l'Italie, les Alpins s'installèrent aux points chauds des cols, comme au Col du Stelvio, sur les Alpes juliennes, au Col du Tonale et sur le Mont-Pasubio, et participèrent aux batailles les plus sanglantes, comme celle du mont Ortigara et celle de Caporetto, jusqu'à la contre-offensive du général Armando Diaz, qui amena à la victoire.
Les Alpins jouèrent un rôle de protagonistes dans un conflit caractérisé par ses batailles sur les Alpes, et sur tous les fronts, du Massif de l'Adamello aux Dolomites, du Karst au mont Grappa, des hauts-plateaux de la Vénétie au Piave, où ils démontrèrent leur valeur et leur courage, avec plus de 35 000 morts et plus de 85 000 blessés.
Aux années 1930, la défense des frontières fut confiée au nouveau corps des Gardes de frontière' (abrégé en GAF), tandis que les Alpins furent employés aux endroits où il y avait nécessité, même en dehors du territoire alpin. En ce sens, en 1934, de nouvelles divisions furent créées : la Taurinense (Piémont et Vallée d'Aoste), la Tridentina (Vénétie et Trentin-Haut-Adige), la Julia (Frioul-Vénétie-Julienne), la Cuneense (Coni), auxquelles fut ajoutée la Pusteria (Val Pusteria) en 1935. C'est le moment de la naissance des Troupes alpines auxiliaires. En 1934, à Aoste fut créé le Centre alpin d'instruction, abrégé en SMALP, ayant son siège principal au château Jocteau, à Beauregard (sur la colline d'Aoste). Appelé aussi École militaire centrale d'alpinisme, au fil des années il est devenu un centre d'excellence pour la préparation aussi dans le domaine des sports d'hiver, jusqu'au point qu'il a été surnommé Université de la montagne. De 1935 à 1936, les Alpins furent employés encore en Afrique, pour la guerre d'Éthiopie. Ils débarquèrent à Massaoua, où la division Pusteria participa aux opérations pour la conquête de l'Empire italien, aux batailles de l'Amba Ardam, du Amba Alagi et du Maychew. Des unités alpines participèrent aussi à la Guerre d'Espagne, avec l'uniforme du Tiers étranger.
es alpes à la frontière italo-autrichienne représentent tout un défi logistique auquel les belligérants firent face de 1915 à 1918. Mis à part la vallée de l'Isonzo et le plateau de l'Asiago, la majeure partie du front italien est constituée de paysages montagneux, dont certains sommets atteignent des hauteurs de 2,000 à 3,000 mètres.
Et pour terminer un petit diorama de mon ami BRUNO TOZZI
Il y a 100 ans, le 28 juillet 1914, l'Autriche-Hongrie déclarait la guerre à
Il y a 100 ans, le 28 juillet 1914, l'Autriche-Hongrie déclarait la guerre à la Serbie. Ainsi commençait la Première guerre mondiale...
TELEGRAPHE a l ELYSEE - 1918 -
Salle du Bureau télégraphique, 15, Palais de l'Elysée Hôtel, Paris, France, le major RP blé en charge. 4 septembre 1918. (US Army Signal Corps) #
Telegraph Office, Room 15, Hotel Elysee Palace, Paris, France, Major RP Wheat in load. September 4, 1918. (U. S. Army Signal Corps) #
100 ANS APRES ..........
Meuse : le tri des ossements des corps de 26 Poilus
Le tri des ossements des poilus retrouvés à Fleury se poursuit. Il y aurait au moins 26 corps. Un crâne entier a aussi été découvert.
SOURCE : LE REPUBLICAIN LORRAIN
Petit diorama de mon ami BRUNO TOZZI - 100 ans après -
Mes sources sont :INTERNET et LE REPUBLICAIN LORRAIN
PONT DETRUIT sur l ESCAUT
Sur le site où un pont en acier a été détruit, un pont provisoire en bois a été construit à la place. Notez qu'un char anglais est tombé dans la rivière quand l'ancien pont a été démoli il sert maintenant dans le cadre de la fondation pour le nouveau pont sur l'Escaut à Masnières. (Archives nationales / officiel photographie allemande) #
On the site where a steel bridge was destroyed, a wooden temporary bridge has been built in place. Note that an English tank which fell in the river when the former bridge was demolished now serves as part of the foundation for the new bridge over the Scheldt at Masnieres. (National Archives/Official German Photograph) #
HEROISME - SOUFFRANCES -DIGNITES DES POILUS
"Or, je vous le dis, ces morts ne devaient pas mourir; la France n'avait que faire de leur trépas. Mais qui, parmi les Chefs, s'enlisa dans les boyaux gris ?"
"La Percée" - Jean Bernier
"... car nous ne voulons pas d'une victoire qui boirait les morts comme la boue des champs de bataille."
"La Percée" - Jean Bernier
"Si tous les hommes qui sont morts à Verdun se relevaient tous, ils n’auraient pas la place de se tenir côte à côte."Montherlant
On s'est trainé de trou en trou en rampant et en sautant par-dessus les cadavres... "on marchait dans la viande" ! (Gabriel Chevallier, La peur. éditions: Le Dilettante)
Ils étaient paysans pour la plupart, ouvriers, artisans, cols blancs, artistes ou écrivains, infirmiers, médecins, enseignants, enfin, toute la population française. Sans compter ceux qui étaient accourus de l’Empire colonial, Marocains, Sénégalais… Sans compter les Alliés, embarqués dans la même galère, du fait d’alliances : les Anglais, les Belges, les Serbes, les Russes, puis les Italiens, les Canadiens et les Américains, quand le front russe s’était arrêté net, du fait de la révolution bolchevick de Lénine. La propagande aidant, ils étaient persuadés d’un côté comme de l’autre, que la guerre ne durerait pas et qu’ils, les Français, auraient tôt fait de raccompagner les « Boches » à la frontière, après avoir repris l’Alsace et la Lorraine.
Côté allemand, ils avaient mieux préparé la guerre, mais à cause de cela, ils croyaient qu’elle ne durerait pas plus longtemps que celle de 1870… Eux aussi, les paysans prussiens, les ouvriers de Sarre, les étudiants bavarois, etc. ont été broyés. Pour rien, puisqu’au final, ils n’ont pas eu ce qu’ils étaient venus conquérir. Eux, personnellement, n’avaient rien à conquérir. C’est l’industrie allemande qui avait d’urgents besoins de matières premières, de main d’œuvre, de colonies. De plus, les dix départements du nord-est de la France étaient parmi les plus productifs…
Et pourtant, ils semblaient bien mal partis les Français ! A part leur courage et un fort sentiment de patriotisme, les forces étaient inégales.
J’ai choisi de me souvenir du vécu de ces soldats dont le courage m’ impressionnera toujours, qui ne pouvaient enjamber de cadavre, pendant l’assaut, sans avoir le cœur serré en pensant aux pauvres morts ici et là, aux pauvres restes humains éparpillés par les obus, dont ils avaient bien des risques de prendre la place.
Témoignages de douleurs et d’acceptation du pire sacrifice, celui de sa propre vie.
C’est l’abolition de la raison : ceux qui comprennent qu’ils vont inutilement à la mort, «doivent » mourir, sous peine d’être traduits devant les tribunaux militaires et fusillés comme on le verra.
Pour 18 mètres d’avancée dans un boyau, en un jour, 9 morts et 81 blessés !
Autre fléau : les rats, appelés les « Gérards ». Il faut dire qu’avec ces innombrables morts que l’on ne pouvait pas toujours aller chercher pour leur donner une sépulture, ces pauvres morts qui parfois n’avaient plus de tête, éventrés, démembrés, déchiquetés, qui gisaient depuis plusieurs jours, semaines et mois, enfouis, entassés dans les tranchées, noyés dans les marécages, les rats pullulaient. « Les rats, en quantité incalculables sont les maîtres de la position. C’est par centaines qu’ils pullulent dans chaque débris de maison, abris de bombardement et routes du village. Impossible de faire un pas dans ce village sans entendre leurs cris et sans en voir entrer et sortir de toutes parts. Je passe là des nuits terribles ; recouvert totalement par mes couvre-pieds et ma capote, je sens pourtant ces bêtes immondes qui me labourent le corps. Ils sont parfois 15 à 20 sur chacun de nous et, après avoir tout mangé, pain, beurre, chocolat, ils s’en prennent à nos vêtements. Impossible de dormir dans de telles conditions ; cent fois, chaque nuit, je me débats sous les couvertures et la frayeur que je leur cause par le jet brusque de la lumière d’une lampe électrique, n’est que de courte durée ; instantanément, ils reviennent plus nombreux. » Jacques Vandebeuque
Sources :
Verdun, 1914-1918, de Jacques PERICARD, publié à La Librairie de France.
La Première Guerre Mondiale, de Susanne EVERETT, publié chez France Loisirs en 1983.
Le site : //http//www.lesfrancaisaverdun-1916.fr/
Wikipedia
Bibliographie littéraire :
« Ceux de 14 » de Maurice Genevoix. (Livre de Poche)
« A l’Ouest rien de nouveau », roman d’Erich Maria Remarque (Allemagne) Livre de Poche
« Johnny s’en va-t-en guerre », roman de Dalton Trumbo (Etats-Unis)
Diorama : BRUNO TOZZI ( si vous voulez le contacter demandez moi son adresse )
CHAR AMERICAIN "" HOLT ""
Le premier char américain HOLT en 1917 , réservoir gaz-électrique , n'a pas été concu au-delà du stade de prototype, cause trop lourd et mauvaise efficacité dans la conception. (AP Photo) #
The Holt gas-electric tank, the first American tank, in 1917. The Holt did not get beyond the prototype stage, proving too heavy and efficiency in design. (AP Photo) #