le souvenir francais
Exposition 14/ 18 - Musée de Pont a Mousson
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Exposition de "la Guerre de mouvement à la guerre des tranchées"
Du 25 avril au 19 octobre 2015, le musée Au fil du papier de Pont-à-Mousson vous propose une exposition temporaire, dans le cadre des commémorations du centenaire de la Première guerre mondiale...
http://www.ville-pont-a-mousson.fr/fr/actualite/94427/exposition-la-guerre-mouvement-la
Bonjour a toutes et tous .
Après notre ballade au Bois le Pretre nous sommes allés , René et moi-meme , visiter le musée de la ville de Pont a Mousson surtout pour la partie 14/18 .
Je vous en ramène quelques photos .
SORTIE au BOIS LE PRETRE
- Bonjour a toutes et tous
- Je termine cette ballade avec des photos de cette classe .....
- Un passage a la maison forestière du PERE HILARION
.
- La maison du p7re Hilarion etait, jusqu en 1917, le lieu de la Redaction d un des rares journaux de tranchees edité pendant presque toute la guerre: le Mouchoir (de memoire de 1915 a janvier 1919)
Pour en savoir plus : http://www.verdun-meuse.fr/index.php?qs=fr/acteurs/tourisme-et-loisirs-au-pere-hilarion
SORTIE au BOIS LE PRETRE
- Je continue cette sortie avec une des classes du collège HELENE BARDOT
- Le Bois-le-Prêtre constitue un point marquant de la Grande guerre en Meurthe-et-Moselle en raison de la violence des combats et de l’acharnement des uns et des autres sur un secteur très réduit, pour un résultat quasi nul.
- La violence s’illustre au travers de l’utilisation de toutes les armes industrielles, notamment des gaz et de jets de pétrole.
- L’acharnement des belligérants s’est inscrit dans le vocable des soldats eux-mêmes : d’un côté, les « Loups de Bois-le-Prêtre », de l’autre, le « Bois des Veuves », expression allemande qui illustre bien l’ampleur des pertes.
- Un peu plus de 14 000 soldats, tant Allemands que Français, ont péri sur cette portion du front. Bois-le-Prêtre, symbole de combats meurtriers inutiles, s’inscrit dans la mémoire de la Grande guerre, par ses monuments, sa nécropole nationale et les traces encore nombreuses des combats situées en forêt.
- De cet endroit bétonné par les allemands a la tranchée francaise 20 m...
- Encore des vestiges
- Entrée d une sape
- Emplacement d origine de la Croix des Carmes.
SORTIE au BOIS LE PRETRE
- Bonjour a toutes et tous
- Après l exposition au collège , une sortie avec une des classes du collège HELENE BARDOT sur un des lieux évoquant les champs de bataille de 14/ 18 autour de PONT A MOUSSON : LE BOIS LE PRETRE .
- Le secteur à l'ouest de Pont-à-Mousson fut, en 1915, un des secteurs le plus meurtriers de la 1re Guerre mondiale.
- D'octobre 1914 à août 1915, sur un front de 4 km de longueur, furent menées 132 attaques.
- En dix mois de combat, les Français laissèrent 7083 morts sur le terrain et les Allemands 6982. On comptabilisa dans chaque camp environ 22000 blessés.
- Arrivée en car devant "" Le monument de la Croix des Carmes ""
- Pour vous situer un peu ce secteur
- Pour commencer ce petit panneau avec quelques photos et d excellentes explications très détaillées
- Ensuite un arret explicatif devant ce grand panneau
- Entrée en matière avec cette descente dans les tranchées
- Divers vestiges
LE SITE du CANON de DUZEY
Le site de l’emplacement du canon de Duzey est un des lieux touristiques remarquables du Spincourtois ; il se situe dans le Bois de Warphémont, à proximité de la route Muzeray-Pillon.
Le site du canon SKL / 45 MAX / 380 mm est pendant la Grande Guerre l’un des endroits les plus secrets et les plus stratégiques de l’armée allemande. Fabriqué par Krupp pour équiper un cuirassier de la marine allemande, ce canon pour lequel sont reconstituées des conditions équivalentes à un bateau tira quelques obus de 750 kilogrammes à environ 27 kilomètres. Il est opérationnel en octobre 1915, et le 21 février 1916, au déclenchement de la bataille de Verdun, il touche la cathédrale de la ville.
Le site est classé en Monument Historique en 1924.
(Source : Le patrimoine des communes)
L'emplacement de la cuve du canon Max de Duzey
Duzey va retrouver son canon.
Un canon français de 305 mm est attendu sur le site.
Il est arrivé au début juillet. Avant qu’une grue ne l’installe sur son socle. » Jacques Beaujour, le responsable du pôle infrastructure et patrimoine de la Mission Histoire du conseil général de la Meuse attend au bois de Warphémont sur la commune de Duzey située à 25 km au Nord de Verdun, l’arrivée d’un énorme canon français qui ressemble à celui que les Allemands avaient positionné durant la Grande Guerre.
Le canon que nous attendons était entreposé à la base nautique militaire de Gâvres près de Lorient. » précise Jacques Beaujour.
C’est un canon de marine de calibre 305 mm et 17 m de long fabriqué en 1916, mais qui n’a jamais été utilisé sur un bateau. Nombre de ces engins ont été transformés en canons mobiles, souvent sur rail.
Celui de Duzey avait un calibre de 380 mm et une portée de 47 km.
Ce dernier dénommé « Max » était installé sur un encuvement en forme d’amphithéâtre. Il était d’une longueur comparable à son homologue breton. Il tire le premier obus de la Bataille de Verdun Vendredi 1er octobre 1915 à 15 h 30, Max tire son premier obus sur Verdun...
Démonté en janvier 1917, on peut néanmoins se rendre compte, en visitant le site, de la taille imposante que devait représentée ce canon.
Un circuit long de 600 m en sous-bois, fléché et comportant de nombreux panneaux explicatifs permet de compléter la visite par la découverte de vestiges de l’époque.
TROUPES NEO ZELANDAISE
De nouvelles troupes Néo-Zélandaise et le char "Jumping Jennie" dans une tranchée à Gommecourt Bois, France, le 10 Août, 1918 (Henry Armytage Sanders / Bibliothèque nationale de Nouvelle-Zélande) #
New Zealand troops and the tank "Jumping Jennie" in a trench at Gommecourt Wood, France, on August 10, 1918. (Henry Armytage Sanders/National Library of New Zealand) #
L HARTMANNSWILLERKOPF OU VIEIL - ARMAND
Lors de notre exposition a SAINT AMARIN , nous sommes allés avec Mélanie et Manu visiter cette nécropole et je pense que c est le jour pour vous montrer quelques photos
Le Hartmannswillerkopf rebaptisé Vieil-Armand après la Première Guerre mondiale (nommé l'Hartmann, la « mangeuse d'hommes » ou la « montagne de la Mort » par les Poilus), est un éperon rocheux pyramidal, dans le massif des Vosges, surplombant de ses 956 mètres la plaine d’Alsace du Haut-Rhin.
Un monument national y est érigé en souvenir des combats qui s'y déroulèrent durant le premier conflit mondial, en 1915 surtout. En effet, situé en droite ligne à 7 km de Thann et 6 km de Cernay, entre lesquelles passait la ligne séparant la partie de l'Alsace redevenue française dès 1914 et celle reprise par les troupes allemandes, le Vieil Armand était une forteresse stratégique alors âprement disputée. Le sommet est partagé entre les communes de Hartmannswiller, de Wuenheim, de Wattwiller et de Soultz.
Un des quatres monuments nationaux de la Première Guerre Mondiale, et un des mieux conservés de nos jours relate une des batailles les plus meurtrières qui eurent lieu en France.
Le Vieil Armand, l'un des points stratégiques de la Route des Crêtes, est un haut lieu de mémoire pour les soldats français et allemands tombés au cours du conflit.
La plus grande bataille d'Alsace en 1914-1918
Pendant les quatre années qu'ont duré la Première Guerre Mondiale, des hommes des deux camps, Allemands et Français, se sont battus sur cette partie du Sud des Vosges pour la domination de la trouée de Belfort et la sauvegarde de l'Alsace.
Les Français entrent en Alsace dès août 1914, mais le promontoire n'intéresse pour l'instant aucun des deux adversaires.
Ce n'est qu'aux alentours de Noël 1915 que les deux camps commencent à s'établir avec quelques hommes sur le site du Silberloch.
La première victime du Vieil Armand tombe le 30 décembre 1914. Les combats les plus violents eurent néanmoins lieu au cours de l'année 1915.
Les bombardements débutent en janvier 1915, et la première vraie bataille a lieu lors des 19, 20 et 21 janvier, qui se solde par la défaite des Français et la captivité de 130 hommes. La bataille aura fait plus de 1000 morts dans les deux camps.
Fin mars, les troupes du 152e régiment, dits les Diables Rouges, reprennent d'assaut la colline occupée par les Allemands.
Après plusieurs jours de bataille, du 23 au 26 mars 1915, les Français reprennent possession d'une grande partie du site; les Allemands compte 1000 soldats tués et 1600 faits prisonniers.
Les 25 et 26 avril, les deux camps se réaffrontent à nouveau dans la neige. Les pièces d'artillerie ravagent la colline et font à nouveau des morts et des prisonniers des deux côtés.
Jusqu'à fin décembre 1915, les positions ne bougent que peu. C'est le 21 décembre que reprennent les combats. Jusqu'à la fin de l'année, les batailles sont violentes et meurtrières : les lignes se déplacent constamment, les camps regagnent leurs pertes de la veille, et des milliers d'hommes sont tués, blessés ou faits prisonniers.
Jusqu'à la fin de la guerre, les deux camps s'enterreront sur leurs positions, et les batailles se résument à quelques tir d'artillerie ou de mortier.
Les Allemands y expérimentent les obus au gaz, comme ils avaient mené les premières attaques au lance flamme lors des assauts.
Les Américains prennent la relève le 15 octobre, et toutes les troupes quittent le champ du Hartmannswillerkopf le 15 novembre 1918, nommé à juste titre "la Mangeuse d'Hommes".
On estime qu'environ 25000 soldats et officiers y laissèrent la vie, pour un résultat qui fut insignifiant pour les deux camps.
Un monument national superbement conservé
Aujourd'hui, ce sont de nombreux bâtiments, tranchées et installation de guerre qui sont toujours en place et visitables par tous, le long de plusieurs sentiers qui forment un parcours de plus de 45 km.
De solides chaussures et une bonne santé sont conseillés pour parcourir ces nombreux chemins permettant de visiter l'ancien terrain de combats, qui permettra à tous de comprendre la difficulté d'évolution sur le site lors des batailles.
Abris, tranchées, plaques commémoratives et monuments se dressent à chaque croisement, et plongent le marcheur dans l'atmosphère pesante du lieu.
Le sommet du Vieil Armand est classé monument historique en 1921, le Mémorial du souvenir est construit entre 1924 et 1929 avec la participation de nombreuses grandes villes comme Paris, Lyon, Marseille ou Strasbourg, en plus des villes de l'Est de la France.
Il est inauguré en 1932 par le Pdt Lebrun, et comprend le grand cimetière national, la crypte et l'exposition d'objets provenant du champ de bataille.
C'est aujourd'hui un important Mémorial de France. Un lieux très interessant à visiter, pour la sauvegarde de la mémoire et l'histoire de la région, tout en s'oxygénant de manière ludique.
Mes sources sont :
- http://www.jds.fr/wattwiller/patrimoine-historique-alsace/vieil-armand-hartmannswillerkopf-wattwiller-2651_L
- WIKIPEDIA